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Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
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Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
Galanterie française ou la frontière tenue séparant courtoisie et muflerie
(D’après « Le Figaro », paru le 15 décembre 1901)
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5443
(D’après « Le Figaro », paru le 15 décembre 1901)
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5443
Milady- Messages : 262
Date d'inscription : 17/06/2011
Localisation : Paris
Re: Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
Bouc et missel
La notion de bouc émissaire est d’origine hébreuse : on chargeait un animal des fautes humaines, et on l’envoyait loin de la communauté.
Détails :
Le rite est expliqué dans le Lévitique (3 ème livre de l’ancien testament). Deux boucs sont présentés au prêtre. L’un d’eux sera offert en sacrifice, et le second sera envoyé dans le désert.
La notion de bouc émissaire est d’origine hébreuse : on chargeait un animal des fautes humaines, et on l’envoyait loin de la communauté.
Détails :
Le rite est expliqué dans le Lévitique (3 ème livre de l’ancien testament). Deux boucs sont présentés au prêtre. L’un d’eux sera offert en sacrifice, et le second sera envoyé dans le désert.
Milady- Messages : 262
Date d'inscription : 17/06/2011
Localisation : Paris
Re: Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
Rompre la paille avec quelqu’un
C’est déclarer à une personne que l’on n’est plus son ami
La paille était employée comme un symbole dans la loi salique. Alors, rompre la paille, c’était rompre un marché, renoncer à une union, à une amitié, en un mot se brouiller.
Cette locution proverbiale a donc une origine fort ancienne. Autrefois, principalement pendant le Moyen Age, la prise de possession d’un fief, d’une terre, d’une habitation quelconque se faisait au moyen d’un fétu de paille que recevait le nouveau possesseur et cette livraison lui donnait l’investiture légale de la propriété.
Au XIIe siècle, on envoyait encore à une personne une paille brisée pour lui annoncer une rupture. De même aussi, lorsque, par une circonstance quelconque, le propriétaire d’un fief était obligé d’y renoncer, le seigneur dont il était vassal faisait déposer sur le seuil de sa maison un fétu de paille brisé qui annonçait sa dépossession.
Quand les seigneurs français, convoqués en champ de mai, voulurent reprocher à Charles le Simple les concessions faites aux Normands, ils curent recours à ce signe extérieur pour manifester leurs sentiments. Ils s’avancèrent au pied du trône, brisèrent chacun une paille et en jetèrent les morceaux à leurs pieds. Cela voulait dire : Vous n’êtes plus notre roi, il n’y a plus rien de commun entre nous.
Voici quelques vers à ce sujet :
Quand deux amis se sont brouillés,
On dit que la paille est rompue.
Cette comparaison dans le public reçue
Sera-t-elle du goût des esprits ampoulés ?
Je n’en sais rien. Vaille que vaille.
Il est certain que l’amitié.
Comme elle est aujourd’hui sur pié,
N’est pas plus forte qu’une paille.
Il ne faut pas omettre de citer ces vers de Molière tirés de l’une de ses comédies :
Pour couper tout chemin à nous rapatrier,
Il faut rompre la paille : une paille rompue
Rend, entre gens d’honneur, une affaire conclue.
Tous ces exemples suffisent amplement à prouver que l’on dit, par extension, rompre la paille avec quelqu’un, pour signifier rompre une amitié ou renoncer à une union.
C’est déclarer à une personne que l’on n’est plus son ami
La paille était employée comme un symbole dans la loi salique. Alors, rompre la paille, c’était rompre un marché, renoncer à une union, à une amitié, en un mot se brouiller.
Cette locution proverbiale a donc une origine fort ancienne. Autrefois, principalement pendant le Moyen Age, la prise de possession d’un fief, d’une terre, d’une habitation quelconque se faisait au moyen d’un fétu de paille que recevait le nouveau possesseur et cette livraison lui donnait l’investiture légale de la propriété.
Au XIIe siècle, on envoyait encore à une personne une paille brisée pour lui annoncer une rupture. De même aussi, lorsque, par une circonstance quelconque, le propriétaire d’un fief était obligé d’y renoncer, le seigneur dont il était vassal faisait déposer sur le seuil de sa maison un fétu de paille brisé qui annonçait sa dépossession.
Quand les seigneurs français, convoqués en champ de mai, voulurent reprocher à Charles le Simple les concessions faites aux Normands, ils curent recours à ce signe extérieur pour manifester leurs sentiments. Ils s’avancèrent au pied du trône, brisèrent chacun une paille et en jetèrent les morceaux à leurs pieds. Cela voulait dire : Vous n’êtes plus notre roi, il n’y a plus rien de commun entre nous.
Voici quelques vers à ce sujet :
Quand deux amis se sont brouillés,
On dit que la paille est rompue.
Cette comparaison dans le public reçue
Sera-t-elle du goût des esprits ampoulés ?
Je n’en sais rien. Vaille que vaille.
Il est certain que l’amitié.
Comme elle est aujourd’hui sur pié,
N’est pas plus forte qu’une paille.
Il ne faut pas omettre de citer ces vers de Molière tirés de l’une de ses comédies :
Pour couper tout chemin à nous rapatrier,
Il faut rompre la paille : une paille rompue
Rend, entre gens d’honneur, une affaire conclue.
Tous ces exemples suffisent amplement à prouver que l’on dit, par extension, rompre la paille avec quelqu’un, pour signifier rompre une amitié ou renoncer à une union.
Milady- Messages : 262
Date d'inscription : 17/06/2011
Localisation : Paris
Re: Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
Décolletage (Le) à travers les âges :
propension indémodable à l’exhibition des seins
(D’après « Les seins dans l’histoire », paru en 1903)
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5567
propension indémodable à l’exhibition des seins
(D’après « Les seins dans l’histoire », paru en 1903)
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5567
Milady- Messages : 262
Date d'inscription : 17/06/2011
Localisation : Paris
Re: Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
Voici un lien assez coquin.
Une propension de ces dames à dévoiler le sein pour mieux charmer les hommes.
Les périodes de pruderies ont succédées à des périodes de chasteté.
Pensez au grand air de Don juan, "en Espagne: mille tres"....
Une propension de ces dames à dévoiler le sein pour mieux charmer les hommes.
Les périodes de pruderies ont succédées à des périodes de chasteté.
Pensez au grand air de Don juan, "en Espagne: mille tres"....
Temps de danses- Messages : 337
Date d'inscription : 10/04/2011
Re: Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
c'est pas sorcier : l'histoire de paris
https://www.youtube.com/watch?v=sKoKJzgmET0&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=Jz7VWyTzi3M&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=-g38KT7QvZI&feature=related
c'est pas sorcier : l'histoire de paris (1850 a 1970)
https://www.youtube.com/watch?v=ik8nv536EPM&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=5j9TjYARfLc&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=AI12422PlUg&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=sKoKJzgmET0&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=Jz7VWyTzi3M&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=-g38KT7QvZI&feature=related
c'est pas sorcier : l'histoire de paris (1850 a 1970)
https://www.youtube.com/watch?v=ik8nv536EPM&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=5j9TjYARfLc&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=AI12422PlUg&feature=related
Milady- Messages : 262
Date d'inscription : 17/06/2011
Localisation : Paris
Re: Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
Profession ? Quatorzième à table dans les dîners !
Il était à Paris, au XIXe siècle, une profession curieuse. Un témoin de l’époque rapporte qu’ayant été rendre visite à Nestor Roqueplan (1804-1870), qui fut rédacteur en chef du Figaro vers 1830, directeur de l'Opéra Comique et du Châtelet, s’amusa à regarder quelques cartes de visite jetées dans un grand plat de porcelaine du Japon, lorsqu’il fut frappé par une carte de physionomie fort élégante portant un nom surmonté d'une couronne de comte et une qualification singulière :
« Gustave de Crussol, Quatorzième, Rue du Helder, n°... » Quatorzième ? se demanda-t-il. Quatorzième ?... Si sous ce nom avait été inscrit secrétaire d'ambassade, notre témoin l’aurait compris. Mais quatorzième, s’interrogeait-il, cela signifie-t-il quatorzième du nom ?
– Du tout, expliqua Nestor Roqueplan, Gustave de Crussol est un jeune homme de beaucoup d'esprit, un causeur aimable. Il cause avec passion, avec plaisir, avec succès. Il sait parler toutes les langues, il sait toutes les nouvelles, tous les cancans, tous les scandales ; il sait l'anecdote du jour avant tout le monde, il la fait au besoin. Il est tombé de ses lèvres vaillantes plus de mots spirituels qu'on n'en prête aux hommes d'esprit qui n'en font pas.
– Cela ne m'explique pas le quatorzième, répliqua le visiteur
– Paresseux et désintéressé, Gustave de Crussol a trouvé moyen de vivre de son esprit : il s'est fait quatorzième, c'est-à-dire qu'il est de tous les dîners où sans lui on serait treize à table. Il laisse sa carte chez tous les hommes qui, comme moi, ont horreur du nombre treize, chez tous les gens riches qui donnent à dîner. Il a une mise élégante, des manières exquises ; il est déjà connu, et il ne se passe pas de jour qu'il ne soit de quelque excellent dîner. Il est si amusant, que je connais des gens qui n'invitent que treize personnes pour avoir leur cher quatorzième.
Il était à Paris, au XIXe siècle, une profession curieuse. Un témoin de l’époque rapporte qu’ayant été rendre visite à Nestor Roqueplan (1804-1870), qui fut rédacteur en chef du Figaro vers 1830, directeur de l'Opéra Comique et du Châtelet, s’amusa à regarder quelques cartes de visite jetées dans un grand plat de porcelaine du Japon, lorsqu’il fut frappé par une carte de physionomie fort élégante portant un nom surmonté d'une couronne de comte et une qualification singulière :
« Gustave de Crussol, Quatorzième, Rue du Helder, n°... » Quatorzième ? se demanda-t-il. Quatorzième ?... Si sous ce nom avait été inscrit secrétaire d'ambassade, notre témoin l’aurait compris. Mais quatorzième, s’interrogeait-il, cela signifie-t-il quatorzième du nom ?
– Du tout, expliqua Nestor Roqueplan, Gustave de Crussol est un jeune homme de beaucoup d'esprit, un causeur aimable. Il cause avec passion, avec plaisir, avec succès. Il sait parler toutes les langues, il sait toutes les nouvelles, tous les cancans, tous les scandales ; il sait l'anecdote du jour avant tout le monde, il la fait au besoin. Il est tombé de ses lèvres vaillantes plus de mots spirituels qu'on n'en prête aux hommes d'esprit qui n'en font pas.
– Cela ne m'explique pas le quatorzième, répliqua le visiteur
– Paresseux et désintéressé, Gustave de Crussol a trouvé moyen de vivre de son esprit : il s'est fait quatorzième, c'est-à-dire qu'il est de tous les dîners où sans lui on serait treize à table. Il laisse sa carte chez tous les hommes qui, comme moi, ont horreur du nombre treize, chez tous les gens riches qui donnent à dîner. Il a une mise élégante, des manières exquises ; il est déjà connu, et il ne se passe pas de jour qu'il ne soit de quelque excellent dîner. Il est si amusant, que je connais des gens qui n'invitent que treize personnes pour avoir leur cher quatorzième.
Milady- Messages : 262
Date d'inscription : 17/06/2011
Localisation : Paris
Re: Petite Histoire de France et anecdotes, brèves et faits divers insolites, événements remarquables et curieux, événements anecdotiques
Le jeu n’en vaut pas la chandelle
Bien des choses ne méritent pas la peine que l’on se donne pour les acquérir
Ce proverbe fait allusion à cet usage de mettre dans les jeux de société une partie du gain sous le chandelier pour payer l’éclairage qui consistait autrefois en chandelles.
Cela se pratiquait encore au XIXe siècle dans certaines maisons bourgeoises où l’on n’était pas assez riche pour supporter la dépense du luminaire et des autres accessoires qu’entraîne toute réception.
Lorsque ce qui se trouvait sous le chandelier était inférieur aux avances pécuniaires, on pouvait dire à une époque où l’on ne connaissait pas encore la bougie que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Au figuré, cette phrase a été employée antérieurement au XVIIe siècle et l’est encore pour signifier que la chose dont on parle ne mérite pas les soins qu’on prend, ni les dépenses qu’elle occasionne. Il y a un autre dicton populaire exprimant encore plus fortement la même pensée.
Ainsi, l’on dit des gens qui passent leur vie à des entreprises sans intérêt et sans résultat possible qu’ils dépensent une chandelle d’un sou pour gagner deux centimes, petite somme qui ne compense pas toujours les frais.
Bien des choses ne méritent pas la peine que l’on se donne pour les acquérir
Ce proverbe fait allusion à cet usage de mettre dans les jeux de société une partie du gain sous le chandelier pour payer l’éclairage qui consistait autrefois en chandelles.
Cela se pratiquait encore au XIXe siècle dans certaines maisons bourgeoises où l’on n’était pas assez riche pour supporter la dépense du luminaire et des autres accessoires qu’entraîne toute réception.
Lorsque ce qui se trouvait sous le chandelier était inférieur aux avances pécuniaires, on pouvait dire à une époque où l’on ne connaissait pas encore la bougie que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Au figuré, cette phrase a été employée antérieurement au XVIIe siècle et l’est encore pour signifier que la chose dont on parle ne mérite pas les soins qu’on prend, ni les dépenses qu’elle occasionne. Il y a un autre dicton populaire exprimant encore plus fortement la même pensée.
Ainsi, l’on dit des gens qui passent leur vie à des entreprises sans intérêt et sans résultat possible qu’ils dépensent une chandelle d’un sou pour gagner deux centimes, petite somme qui ne compense pas toujours les frais.
Milady- Messages : 262
Date d'inscription : 17/06/2011
Localisation : Paris
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